Visite.

Une jeune femme pénétra dans le campement de la garde impériale. Elle portait l'uniforme de l'armée Française ou les galons de Capitaine adjudant major étaient accrochés. Elle se dirigea vers les plantons de garde.

Soldat,

Le Chef de bataillon Poniatowsky a souhaité me rencontrer. Pouvez vous aller le querir et lui indiquer que le Capitaine Adjudant Major Aelwyne attends son bon vouloir pour lui presenter ses respects.

Les deux soldats saluèrent l'officier qui venait de se présenter.

- "Veuillez patienter quelques instants Capitaine Adjudant-major, nous allons vous faire conduire à ses quartiers."

Le soldat qui venait de parler se dirigea alors vers le corps de garde à côté. Ouvrant la porte du bâtiment, il appella à l'intérieur.

- " Jean!... JEAN! j'ai besoin que tu accompagnes quelqu'un dans le quartier des officiers. "

Puis aprés avoir écouter ce qu'on lui répondait, le soldat revint vers le Capitaine Adjudant-major qui était resté prés de l'autre sentinelle. Reprenant sa faction, il informa la jeune femme.

- "Un soldat va venir vous chercher et vous accompagnera jusqu'au quartier des officiers ."

Effectivement, quelques instants plus tard, un troisième soldat sortit du corps de garde. Se dirigeant vers la jeune femme officier, il s'arrêta à six pas et salua.

- " Mes respects, capitaine Adjudant-major, je vais vous conduire aux quartiers des officiers. si vous voulez bien me suivre ?"

Faisant demi-tour, le soldat se dirigea vers l'intérieur de la caserne.

Marchant d'un pas alerte, le soldat se dirigea droit vers le bâtiment central où flotte le drapeau français avec l'aigle du régiment et au côté duquel se trouve celui de la Pologne....

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Arrivée à l'entrée, il salue les deux soldats en faction, deux lanciers en tenue d'apparat impeccable.

- "Le Capitaine Adjudant-major Aelwyne souhaiterait voir le Chef de Bataillon Poniatowsky."

- "Il n'est point encore revenu de sa tournée d'inspection du front mais ne devrait pas tarder puisqu'est prévu une réunion avec l'ensemble des officiers polonais, ainsi qu'un rassemblement des officiers de cavalerie en toute fin de mâtinée (ndlr. dans un peu moins d'une heure)."

L'un des deux soldats en faction, un caporal chef, fit alors face au Capitaine Adjudant-major et la salua.

- "Capitaine Adjudant-major, si vous pouvez patienter quelques instants, les quartiers d'hotes du Chef de Bataillon vous sont grands ouverts, et vous pourrez l'attendre au chaud et vous rassasiez si vous le désirez"

Dehors il commençait à neiger. Le paysage se recouvrait d'une fine pelicule de neige et c'etait magnifique...
Mais aussi si froid...

Aelwyne n'avait mis qu'une fine cape et elle commençait à frissonner.

Soudain, un caporal chef des lancier se tient devant elle et la salua.

Je vous suis caporal.

Elle pénétra dans une salle. Elle entendit le caporal refermer la porte sur elle. Elle vit pret de la fenetre un poêle bien approvisionnait en charbon. Sans regarder la décoration de la salle, Elle alla ce rechauffer pret de celui ci.
Elle observa alors la plaine eneigée d'un oeil songeur.

L'intérieur était plutôt dépouillé, signe du style de vie militaire d'un officier en campagne, mais ne manquait toutefois pas de caractère, polonais cela va sans dire.....
La chaleur y était bien présente avec ce feu brûlant de vives flammes au sein de la cheminée centrale.

Pendant ce temps, à l'extérieur, une colonne s'approchait du camp...Les couleurs de la Garde Impériale et de la Pologne en tête. Le tout était mené par le Chef de Bataillon Poniatowsky, acompagné de ses aides de camp, l'Adjudant Uminski, du 1271° de ligne, et l'Adjudant Dabrowski, des voltigeurs du 1273°, suivi par une dizaine de lanciers en grande tenue d'hiver.

Arrivant à proximité du corps de garde, les soldats en faction firent sortir ceux de l'intérieur pour présentation des couleurs et alignement au garde à vous, pour le passage de la colonne.
Chose faite, le Caporal en charge de l'entrée fit son salut et s'approcha du Commandant Poniatowsky...

- "Mon Commandant, le Capitaine Adjudant-major Aelwyne vous attends dans vos quartiers"

- "Bien Caporal. De votre côté, allez voir aux écuries et assurez vous que les chevaux de relève sont prêts pour les lanciers. Ces derniers sont partis en mission et risquent d'avoir besoin sous peu de montures fraîches et en parfait état de combattre!!!"

- A vos ordres Mon Commandant, je m'en assure de ce pas."

Ponia repartit alors à vive allure vers ses quartiers, immédiatement suivi par les deux Adjudants, les lanciers,quant à eux, s'en étaient déjà allés vers les écuries, et de son côté le Caporal parti s'affairer des ordres qu'il venait de recevoir....

Arrivés à ses quartiers, Ponia descendit de cheval et s'adressa à ses deux Adjudants :

- "Messieurs, veuillez attendre dans mon bureau, le temps que je m'occupe de notre hôte, nous verrons par la suite ce qu'il en est des ordres à faire passer pour le front sud."

- " Bien Mon Commandant",répondirent-ils d'une voix unie et faisant claquer leurs mains simultanémént pour rendre le salut à leur officier commandant.

Ponia entra alors d'un pas vif dans ses quartiers, suivi des deux adjudants, qui se dirigèrent eux vers le bureu de leur officier, ce dernier allant lui vers le quartier des hôtes.

- "Capitaine Adjudant-major Aelwyne, bonsoir, quel plaisir de vous voir dans ces murs. Que me vaut le plaisir ?"

Aelwyne perdue dans ses pensées n'avaient pas vu l'arrivée des lanciers et encore moins l'arrivé de Poniatowski.

Elle sursauta au parole de l'officier. Ses joues rosirent légérement.

Mes respects Chef de bataillon Poniatowski. Je susi désolée, un petit moment degarement.

Elle essaya alors de reprendre contenance.

Je me suis permise de venir suite à votre missive. Il me semble que vous vouliez me rencontrer pour discuter un peu de l'evolution du front entre autre.

- "Capitaine Adjudant-major Aelwyne...ce moment d'égarement est encore permis ici, l'essentiel est de ne pas l'avoir au front..."esquissant un sourire.

- "Oui, en effet, le III° Corps d'Armée ainsi que le 88° Régiment d'Infanterie doivent impérativement accentuer leur progression tout au sud, et ce afin de réduire l'ennemi qui se trouve sur notre rive!"

L'on frappa alors à la porte....

- "Entrez", répliqua aussitôt Ponia, tournant instinctivement la tête vers la porte.

Un lancier, portant un plis, apparût, salua et le tendit à son commandant, plis qui fût lu dans la foulée.

- "Où en étions nous...? Oui à la progression des unités au sud! En effet, l'hiver approche et les rivières risquent de géler permettant ainsi à l'ennemi d'avancer plus aisément face à nous. Or ils sont nombreux et je pense qu'ils vont vouloir accentuer leur pression sur nous dès les premiers gels..."

- "De plus, mon fils, qui est à la tête de nos lanciers, m'informe qu'un fortin a été construit au sud des bois, qui se trouvent tout à l'ouest de notre front! Ce fortin ne semble pas encore opérationnel mais relate de l'urgence que nous avons de faire repasser sur l'autre rive toutes les unités russes et ce au plus vite afin de ne pas se retrouver face à un flot continue de troupes russes auquel nous ne pourrions peut être pas faire face..."

Poniatowsky marqua un silence comme pour lire la réaction sur le visage de l'officier français.

- "Il y a donc urgence et je compte sur vous, ainsi que sur les officiers gradés dans ce secteur, pour faire en sorte que la zone soit nettoyée au plus vite!! Le Chef de Bataillon Ferdinand Guibon, commandant de la Jeune Garde, a repris la zone du pont et le Capitaine Adjudant-major Razout, plus à l'ouest, est en train de le soutenir."

- "De votre côté, il va falloir que vous vous joignez à eux et fassiez en sorte de mobiliser toutes les forces vives que nous avons dans le secteur, et qui ne sont pas encore totalement engagées, pour faire accélerer cette progression. Je ne serais pas très loin de vous, ayant pris directement sous contrôle toute la zone centre du front, à hauteur du champ de blé"

Aelwyne ecouta attentivement le chef de bataillon.

Je comprends ou vous voulez en venir mais je crois que notre tache va etre rude. J'ai été faire une reconnaissance avec mes hommes avant de venir ici. Je vous ramene une carte

Elle deroula le document sur une table



Comme vous le voyez, ils sont beaucoup.

Soudain quelqu'un frappa à la porte. Le chef de bataillon demanda à la personne d'entrée. Un lancier apparut et salua.

Un plis pour le Capitaine Adjudant Major Aelwyne.

Surprise Aelwyne prit le plis. elle sentit le coup d'oeil interrogateur de Poniatowski. Elle lut la missive et palit. Elle sentie le lancier s'approcher de peur qu'elle s'effondre.

Elle froissa le papier dans sa main et sans un regard aux deux hommes elle dit :

Ma premiere compagnie est tombée sous le feu ennemi. Ma seconde est serieusement touchée mais avant de se replier à fait tomber mort ou blessée plus de 50 hommes à la compagnie qui est venu en decoudre au corps à corps. Heureusement j'avais positionné mon unité de cavalerie loin de la rive

Jetant un coup d'oeil par la fenetre

Maudite neige...

Toujours placide, Ponia intérieurement en vait de la peine. Voir des tombés n'était pas un chose qui pouvait lui faire plaisir mais tel pouvait être le sort de ceux qui combattent.

- "Capitaine Adjudant-major, je compatis à votre douleur, suite à la perte de nombre de vos hommes, mais je compte grandement sur vous, afin de participer avec le Chef de Bataillon Ferdinand Guibon et le Capitaine Adjudant-major Razout, quand à la gestion de notre front sud."

- "Cette zone est vitale pour l'ensemble de notre front! Nous nous devons de minimiser le nombre d'unités russes voulant passer et celles qui le feron doivent être suffisament affaiblies pour ne pas être une menace immédiate pour nos troupes sur cette rive!"

- "Je vais maintenant vous laisser allez reformé le rangs de vos unités et vais par la même allez voir ce qu'il en est de mes lanciers. Si besoin est, je peux vous faire raccompagner jusqu'à votre campement."

Je ferais mon possible pour soutenir les chefs de front.

Puis elle regarda le chef de bataillon dans les yeux.

Chef Poniatowski, je voulais savoir ce que vous pensez des femmes dans l'armée.

Ponia toussa, comme pour émettre discrètement une gêne quant à la question.....
Il se doutait de l'importance de la réponse aux yeux du Capitaine Adjudant-major Aelwyne.
Mais fidèle à son habitude, il aimait dire ce qu'il pensait, quitte à blesser ou déranger car la vérité n'a de valeur que lorsqu'elle est dite et complète.
Il se lança alors dans un propos d'honnêteté, comme il en usait avec ses troupes.


-"Capitaine Adjudant-major, je suis polonais, donc un peu bourru et surtout vieille école avec mon éducation prussienne et autrichienne."

-"Bien que j'ai autant de respect pour les hommes que pour les femmes, je trouve que leur place sur un champ de bataille n'est pas la leur. Non pas parce qu'elles en sont incompétentes, bien au contraire je pense qu'elles ont les aptitudes à diriger et se battre, mais parce que voir combattre et mourir une femme sur un champ de bataille me rends la guerre encore plus insupportable. J'ai beaucoup de mal à voir une femme tuée, non pas que je préfère que ce soit des hommes mais je l'accepte plus facilement."

-" A l'image de ce qui est dit lorsque un bâteau coule, "les femmes et les enfants d'abord", la guerre a pour vocation à la fois de défendre une idée mais aussi de défendre ceux pour lesquels l'on veut que cette idée survive. La guerre en devient alors plus atroce lorsque tous y participent et y sont mêlés, ne justifiant plus ainsi la vraie essence du combat mené."

-"Mais aujourd'hui, quoi de plus légitime, que l'on soit homme ou femme, de vouloir se battre et combattre aux côtés de ceux qui défendent les mêmes idéaux que soi."

-"Au final, je regrette de voir ces femmes à nos côtés car j'eusse préférer les voir loin de ce champ d'horreur mais d'un autre côté, je suis fier de les voir porter haut nos couleurs et admiratif devant leurs prises de positions militaires."

HRP/Evites le "chef" car militairement parlant c'est l'appelation donnée au sergent chef, donc j'ai l'impression d'une rétrogadation terrible.... Mais au lieu de Chef de Bataillon, tu peux donner l'appelation générique pour le grade, soit commandant, chef de bataillon étant pour l'infanterie ou le génie, chef d'escadron pour l'artillerie ou le train et Chef d'escadrons pour la cavlerie /HRP

La jeune femme fut un peu surpise de la réponse, elle s'attendait plus à du mepris ou de rejet. Mais malgré ses idées, il etait compréhensif.

Je comprends votre point de vue mon Commandant

Et sinon serez vous pret à accepter une femme dans votre regiment ?

(hrp/ sincerement je connaissais pas l'equivalent de ce grade hrp)

Ponia sourit puis se mit à rire...

- "Bien sûr qu'une femme pourrait être à la Garde Impériale. nos critères de recrutement n'inclus que l'engagement de servir avec honneur, courage de respecter ceux aux côtés desquels nous combattons mais aussi le respect de la hierarchie. Au final, tout cela pour atteindre une vraie cohésion qui fait aujourd'hui notre force et mène notre régiment vers la quintescence même de la gloire, celle même que nous nous octroyons par notre réussite personnel et la progression au sein même de notre armée."

- Et je vous dirais même que nous avons déjà un officier féminin parmis nous..."

Je dois vous avouée quelque chose.

Ses joues rosirent légérement.

Je ne suis pas seulement venue pour vous parler de strategie. Voila plusieurs jours que je me pose la question pour présenter ma candidature afin de rentrer dans chez la Garde Impériale.

-"Capitaine Adjudant-major Aelwyne, il me semble que vous faites déjà partie d'un régiment non?"

-"Toutefois, si votre envie persiste n'hésitez pas et je vous invîte d'ailleurs à questionner certains de nos membres si vous voulez avoir une autre opinion que la mienne."

-"A cet effet, vous pouvez prendre contact avec certains de nos officiers commandant nos divisions de la Garde à pied, tels les Chefs de Bataillon Ferdinand Guibon et Savage Von Solza et le Major vilyan, ou encore le Chef d'Escadrons Coignet, ou encore certains de nos membres d'unités récemment intégrés et que j'estime représentatif de l''esprit que je souhaite pour ce Corps et qui ont gravit rapidemment les échelons, tel le Capitaine Albert le Mun ou le Lieutenant (f) MILADY."

-"La réflexion est entre vos mains..."

Oui j'ai deja un regiment mais malheureusement pour le moment je m'y sents pas à ma place et je n'y arrive pas à m'epanouir totalement.

Enfin je vous embete avec mes états d'ames et je vous ai deja pris beaucoup de temps.

Aelwyne prit son manteau et le mit sur ses épaules

Je vous remercie pour votre proposition d'escorte mais je crois que vos Officiers vous attendent pour une reunion. Je prefere donc ne pas les faire attendre d'avantage et je decline votre offre.

Mes respects mon Commandant

Aelwyne se dirigea alors vers la porte

-"Bon retour Capitaine Adjudant-major et faites attention à vous. N'hésitez pas non plus à me faire pas du résultat de votre réflexion et les officiers de la Garde Impériale répondront, je pense, avec plaisir aux questions que vous leurs poserez si vous le souhaitez."

Je vous remercie et j'espere aussi que vous ferez attention à vous.

Concernant les questions à vos officiers, je verrais si l'occasion se présente. Je me vois mal aller les retrouver sur le front et les deranger.

Je vous ferais par ulterieurement de mes reflexions.

Je vous souhaite le bonjour.

Aelwyne ouvrit alors la porte et sortit. Elle se dirigea vers la cour du batiment

Les soldats de garde présentèrent les armes à l'officier du IIIème Corps d'Armée lorsque elle sortit du bâtiment. Un caporal fit un signe vers les écuries puis se précipita vers elle. Arrivé à la distance réglementaire de six pas de la jeune femme, il s'arrêta et effectua un magnifique garde à vous.

- " Un soldat va vous amener votre monture d'ici quelques instants. "

Effectivement, quelques instants plus tard, un fantassin arrivait en tenant par la longe la belle monture du Capitaine Adjudant-major Aelwyne. Il salua et tendit les rennes à l'officier. Les deux hommes se placèrent de façon a apporter leur soutien à la jeune femme pour monter au cas ou.

HRP/l'étiquette militaire pour le salut est la suivante :

- le subordonné salut et garde le salut,
- puis celui auqell s'adresse le salut réponds mais ne maintient pas le salut,
- et enfin le subordonné finit le sien.


Ceci est valable pour tous : militaire du rang, sous-officiers et officiers./HRP